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Le Maroc confirme son engagement à la résolution de la question du Sahara. Ce mardi 21 septembre, le ministre sortantdes Affaires étrangères, Nasser Bourita, a rencontré Alexander Ivanko, nouveau représentant spécial pour le Sahara et chef de la Mission onusienne pour l’organisation d’un référendum au Sahara (Minurso). Cetteréunion a été l’occasion pour Bourita d’affirmerl’adhésion du Royaumeau processus politique mené par les Nations Unies (ONU) afin de trouver une solution mutuellement acceptable au conflit relatif aux provinces du Sud. Il a rappelé que le Maroc a présenté à plusieurs reprises la viabilité de son plan d’autonomie comme une étape crédible et sérieuse vers la recherche d’une solution durable de ce dossier épineux.
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Notons que Rabat a soumis son initiative d’autonomie à l’ONU en 2007, proposant de faire de la région du Sahara un territoire semi-autonome sous souveraineté marocaine. Cette stratégie vise également à permettre à la population de la région de gérer ses affaires sociales, économiques et politiques, tandis que le Maroc s’occupe de la défense et des affaires diplomatiques. Ce plan a déjà reçu le soutien de nombreux pays, et le consensus diplomatique de ces dernières années confirme que c’est le moyen le plus viable de parvenir à une solution pacifique et durable.
De plus, la rencontre de Bourita avec Ivanko intervient près d’un mois après que l’ONU a annoncé la nomination de ce dernier en remplacementdu diplomate canadien Colin Stewart à la tête de la Minurso. Ivanko est familier avec les subtilités du conflit du Sahara, ayant servi comme chef d’état-major de la mission onusienne depuis 2009. Il a également été directeur de l’information publique pour la mission de l’ONU au Kosovo de 2006 à 2009 et porte-parole des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine de 1994 à 1998. Selon l’Organisation «Ivanko apporte à ce poste plus de 30 ans d’expérience dans les affaires internationales, le maintien de la paix et le journalisme». En effet, le nouveau chef de la Minurso est titulaire d’une maîtrise avec mention en journalisme de l’Université d’État de Moscou et parle couramment le russe et l’anglais.
L’Algérie retarde la résolution du dossier du Sahara
Par ailleurs, le dossier du Sahara a été abordé ce mardi à New York en marge de la 76e session de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Ce dernier a évoqué ce sujet lors de ses entretiens avec la sous-secrétaire d’État américaine aux affaires politiques, Victoria Nuland. D’après la diplomate américaine, ces échanges ont principalement porté «sur le Sahara, la Libye, le Mali et le Sahel ainsi que sur les investissements américains dans les énergies renouvelables algériennes»,notant que«les États-Unis apprécient les efforts de l’Algérie pour promouvoir la paix et la sécurité régionales».
Toutefois, après avoir accusé le Maroc en 2019 de «n’avoir aucune volonté politique d’aller vers une solution pacifique au « soi-disant » conflit sahraoui», en raison du refus du Royaume d’accepter la candidature de l’italo-suédois Staffan de Mistura en tant qu’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, voilà qu’aujourd’hui c’est Alger qui rejette cette nomination. Un rejet qui intervient après que Rabat ait approuvé la désignation de Staffan de Mistura. L’agence officielle Algérie presse service (APS) a lancé dans ce sens : «Qu’est-ce qui a été donné en contrepartie de cette acceptation ?». Et d’ajouter que de toute façon «la nomination, bien qu’importante, d’un envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental n’est pas un objectif stratégique majeur en soi». Oubi Bouchraya Bachir, représentant du Polisario en Europe, a pour sa part avancé que de Mistura «reste ligoté par la feuille de route que lui tracera le Conseil de sécurité».
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Enfin, selon Maroc Hebdo on comprend de ce changement de position, que l’Algérie essayait de pousser la candidature de l’italo-suédois en 2019 rien que pour démonter que c’était le Maroc qui bloquait le processus onusien de résolution du conflit du Sahara. Mais aujourd’hui, il devient de plus en plus clair que c’est le pays voisin qui cherche à retarder la fin de ce dossier, vu que cela ne servira aucunement ses intérêts nationaux et régionaux.
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